09 Fév Voilà que des nuisibles ouvrent la porte à une révolution dans l’art du luxe.
Le vilain s’appelle : charançon rouge.
Sa nourriture préférée : les tissus internes des palmiers.
En quelques mois, cette plante arborescente est par terre.
En 10 ans, 15% des palmiers de la Côte d’Azur a succombé entre ses mandibules.
Le ministère de l’agriculture a abandonné les traitements préventifs sauf pour les communes volontaires.
Et c’est le cas de Fréjus et Saint-Raphaël.
Projet porté entre autres par un passionné. Il sauve ce qu’il peut.
Il s’appelle Jacques Brion.
Une palmeraie, 100 variétés, 1001 palmiers sur 1000m2.
Il est incollable sur le sujet.
Un jour, ce créatif de l’environnement a eu une idée :
Recycler ce qu’il n’a pas pu sauver.
Troncs et inflorescences, deviennent totems imposants et majestueux.
Les nouvelles stars de la scène artistique.
Elles égayent les espaces publics et les jardins botaniques.
Et surtout, les décors des Campagnes de Luxe tout en proclamant haut et fort leur engagement envers la durabilité.
Réalisés dans sa palmeraie par un jardinier, devenu Robinson Sculpteur.
La palmeraie de Saint-Aygulf.
Entrée libre. Et conseillée!